Size A A A

Le clitoris

La nature, généreuse et sans complexe, m’a doté d’un clitoris d’une taille un peu au-dessus de la moyenne. Sans toute fois être difforme, mon bourgeon dépasse quelque peu de la fente de ma vulve. Si bien que, gamine encore, je rechignais à porter une culotte, car le frottement du vêtement m’irritait. Mais maman, estimant qu’une petite fille convenable ne devait pas se passer de culotte, insistait à m’en mettre une. J’avais beau supplier, pleurnicher même, rien n’y faisait, maman ne transigeait pas et m’affublait chaque matin de ce vêtement qui m’horripilait.
Ce fut ma tante, un jour qu’elle se trouvait à la maison et me faisant ma toilette, qui s’aperçut de l’irritation de mon bouton tout rouge. Elle appela maman pour lui montrer la chose en disant qu’elle comprenait ma réticence à porter une culotte. Elle conseilla de m’emmener voir notre doctoresse pour lui parler de mon problème. Maman accepta de montrer la chose à la doctoresse et m’y emmena le lendemain.
Après un bref exposé du motif de notre visite, notre brave doctoresse, une dame d’une quarantaine d’années, invita maman à me dévêtir entièrement pour m’examiner. Tandis qu’elle m’examinait, maman lui demanda comment on pouvait arranger, la chose ? Si une intervention était peut-être nécessaire ? La doctoresse affirma qu’il n’y avait pas de solution miracle, que je n’étais pas la seule à connaître ce problème, d’ailleurs sans importance, dit-elle et qui ne m’empêcherait pas d’avoir une vie normale et d’avoir des enfants. Elle convint qu’effectivement, le port d’une culotte pouvait m’irriter et sans équivoques, elle suggéra à maman de cesser à tout prix de vouloir m’en faire porter une, quitte à me vêtir un peu plus longuement.

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